Discours devant la foule

Etait prévu pour aujorud'hui vers 10h45 un discours du Roi. Une foule de 500 000 à 1 000 000 de personnes était tassée sur l'Esplanade du Palais. Le Roi arriva, suivi de sa fille Victoria, de son fils Charles-Philip et de sa femme Silvia. Madlena était occupée à travailler sur le tour du MicroMonde.

Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs,
Sverigeoises et Sverigeois,


Se déroule en ce moment un débat au Riksdag constituant de l'avenir de l'armée. Il est de mon devoir de trancher. L'armée sverigeoise n' pas toujours existée, elle a connue des interruptions d'activité. Et on est à l'aube d'une nouvelle. En effet, les menaces militaires vers le Royaume sont quasi-nulles. Aussi je me déclare favorable à l'institution d'une Garde Royale sous mon comandement asusrant les fonction de maintien de l'ordre, de défense et de protocole. Pour le reste, je laisse le champ libre au Riksdag.

Alors qu'Henrick faisait son petit tour touristique du pays afin de prendre ses marques, il remarqua un attroupement vers le Palais Royal. Voilà qui avait le don d'éveiller sa curiosité ! Que pouvait-il donc se passer ? Il se fondit légèrement dans la foule, s'excusant lorsqu'il bousculait des personnes. Tandis qu'il regardait le Palais et son architecture, la foule acclama l'arrivée du Roi. Il était accompagné par d'autres personnes. Le calme tomba et le monarque fit son discours. Il y avait visiblement une atmosphère d'écoute. Le Roi semblait être d'accord pour préserver une Garde Royale, purement protocolaire. Cela signait-il la fin de l'armée ? Etrange décision... Henrick n'était pas sûr que l'idée soit bonne. L'armée constituait tout de même une force non négligeable. Si aujourd'hui le pays était en paix, demain, il pouvait entrer en guerre... et qui pourrait défendre la population ? Enfin, il n'avait pas son mot à dire sur la question. Sa pensée était partagée entre la sécurité et la beauté non négligeable de...

Excusez-moi, pourriez-vous me dire qu'elle est la charmante dame sur la droite ?

L'homme le regarda avec un air surpris et lui répondit comme si c'était naturel de savoir ça :

Mais enfin, il s'agit de Victoria de Sverige, la fille du Roi et son héritière de sûrcroit !

Henrick dit l'air absent :

Ah bon... je l'ignorais...

L'homme le toisa un moment et sembla réfléchir. Puis il dit, comme pour réveiller sèchement cet étrange individu :

Vous n'avez aucune chance, n'y songez même pas. Elle est célibataire et d'autres ont essayé de l'épouser pour sa fortune, c'est peine perdue !

Je me moque de savoir à combien s'élève sa fortune... je me préoccupe plus de la question : comment ne peut-elle être mariée avec un tel charme.

Parce qu'elle ne prend pas n'importe qui... les Casanova, les hommes en quête de richesse... Si ça se trouve, elle est très bien seule.

Un être humain ne se complait guère dans la solitude. La preuve, lorsqu'il s'isole, il est en plein dialogue avec ses pensées.

Sur cette phrase philosophique, Henrick s'écarta l'air lointain. Troublante rencontre... Conscient que ses pensées ne seraient guère plus attentives au débat de fond, il préféra s'éclipser... Peut-être était-ce aussi pour faire cesser cette impression de nervosité qu'il avait ressentie en voyant la princesse. Une princesse... voilà qu'il ressentait quelque chose pour la personne la plus inaccessible du Royaume ! Lui qui avait été prince, savait que le protocole limitait beaucoup de choses... et il savait aussi que la présence de prétendants tout sauf sincères durcissait le coeur et rendait la personne froide en amour... un triste aléas de la vie...

Le Grand Chambellan du Palais Royal était descendu. Il avait vu quelqu'un qu'il était sur de connaitre ou du moins d'avoir déjà vu. Il l'interpella alors qu'il semblait s'éclipser...

Altesse Princière, Altesse Princière !

criait le Grand Chambellan en etonnant la foule de son interêt étrange pour un des badauds de la foule...il espèrait attirer l'attention de l'homme dont il était maintenant absolument certina qu'il s'agissait du Prince de Sheldor.

Anke avait en effet rattrapé l'homme...ettoufant par une sérieuse engueulade les rires des passants, il massa le front de l'homme, [stroke]et verifia que la lampadaire n'avait rien[/stroke]. Il lui dit:

Henrick, que faite-vous ici ?
J'ai de la famile en syldavie, je vous avait croisé lors d'une cousinade...Qu'en est-il de la République ultra-virtuelle ? Je vous invite à venir au Palais. Vous y serez au chaud et je pense que le Roi consentira à vous voir en tant que Prince...Qu'en dites-vous ?

dit-il au Prince encore tourneboulé...

Henrick regarda l'homme qu'il avait face à lui. C'est vrai que le visage lui était familier... sacrément même. Une cousinade... il chercha dans ses souvenirs avec un peu de difficulté. Et puis cela lui revint. Il se souvenait d'une après-midi, il devait avoir 21 ans... ou 22... c'était dans l'ancien palais royal, la demeure de son grand père, Jean Paul Ier, tenue par son fils, deuxième du nom. Le rassemblement avait eu lieu à l'initiative de ce dernier d'ailleurs. C'était en tout, un peu plus de 147 personnes qui s'étaient toutes retrouvées. Il y avait des cousins germains, par alliance, des petits enfants d'arrières grandes tantes et puis...

Anke ! Oui oui, c'est bien ça ! Je ne pensez pas vous voir ici, ça alors ! Quelle bonne surprise !

Il lui fit une accolade qui n'avait rien de bien protocolaire. Il ignorait les fonctions de cet homme, qui était le fils du cousin de son arrière grand mère, mais tant pis. Il l'écouta, en se massant encore un peu le front et dit avec un air un peu résigné :

Malheureusement... Syldavie n'est plus ce qu'on pourrait appeler un pays... Les personnalités politiques se sont peu à peu désintéressées de toute forme d'acte. Elles se sont en quelque sorte assises sur leurs possessions, sur leur pouvoir. Mais, ça a vite dégénéré... les gens du peuple se sont révoltés à plusieurs reprises. L'anarchie a peu à peu dominé... Lorsque mon grand-père est mort, la république avait été rétablie. Ma famille s'est donc contentée du prestige d'antan... du peu de choses qu'il lui restait... Mais avec un peuple qui a faim, qui considére une personne aisée comme une cible, il ne reste plus de choix. Des groupuscules dominent et ils n'aspirent qu'à l'enrichissement personnel grace aux possessions des autres. J'avais mis ma fortune à l'abri, mais sans l'appui de gardes, ni de militaires, ni même de policiers, la plupart étant corrompus par le système, j'ai du vite faire un choix pour ma survie... J'ai donc pris le nécessaire et j'ai fui. Je crains que la situation ne s'arrange jamais, malheureusement... et si je peux vous faire un triste aveu, j'ai été las de toutes les choses que j'ai vécu... J'aspire à la paix, maintenant et Sverige me semble un bon endroit.

A certains endroits de son histoire, il avait la voix serrée. Il n'était jamais facile de se remémorrer les raisons d'un départ... encore plus lorsqu'il est provoqué par quelque chose qu'on n'arrive pas à maîtriser. Il reprit, avec un air soudain... géné :

Le Pa... Roi... euh... Et bien je...

Qui disait Palais Royal, disait forcément Victoria... Etrange comme son cerveau avait fait le lien de façon presque soudaine. Il ajouta cependant, conscient qu'Anke pouvait ne pas avoir compris son cafouillage :

Je ne suis plus Prince de rien, aujourd'hui... il ne me reste aucun titre à part le nom de mon Aïeul et la fortune que j'ai pu sauver...

Le Prince qui était descendu pour rencontrer des amis de la Noblesse vit un autre Prince avec le Chambellan du Palais...ils semblaient se connaître. Il intervint en laissant une petite explication à ses convives ducs et comtes pour éviter qu'ils croient que le fils du Roi prenne ce "roturier" pour mieux qu'eux.

Ne vous inquiétez pas, Västerbottens.
Altesse Princière, si vous voulez bien me suivre, mon père désirerais vous rencontrer.

Le Prince avait bien vu que l'homme lorgnait sur sa soeur...et il l'aidait: la solidarité masculine agissait tout autant à leur niveau...

Ah quel grand dam de n'être dirigé que par le hasard des choses ! Henrick était démasqué, il ne pouvait plus refusé sans risquer de faire outrage au prince qui se dressait devant lui. Rencontrer le Roi de Sverige... il appréhendait largement, ne sachant trop s'il allait faire bonne figure ou pas. Cela faisait un bout de temps qu'il n'avait pas fait dans le protocolaire. Il n'osa pas parler, parce qu'il savait que cela risquait de ne pas être compréhensible.

Il suivit non sans pouvoir cacher son léger stress, le Prince de Sverige... Peut-être aurait-il du être plus discret. Enfin, était-ce réellement de sa faute si Victoria avait attiré presqu'immédiatement son regard ? Il n'avait pas commandé... Comment allait-il réagir en l'ayant juste en face ? Rien qu'à cette idée, il paniquait déjà intérieurement. Tandis qu'ils marchaient vers le palais, Henrick remarqua que le Roi et sa fille n'étaient plus visibles. Ils devaient être à l'intérieur. Anke s'était hâté pour mettre en place le protocole et tout ce qui s'en suivait.

Une sacrée organisation, d'autant plus que c'était improvisé. Il entra dans le Palais, un petite boule dans la gorge. Si son père avait été élevé pour toujours être plein d'assurance, Henrick n'avait pas vraiment vécu ce genre d'accueil de lui même. La chute de la monarchie y avait été pour quelque chose. Tandis qu'ils arrivaient dans une grande salle, Henrick put enfin dire à son homologue sverigeois :

Je ne pensais pas rencontrer sa Majesté... sinon, j'aurais mis une autre tenue... Et je n'ai de prince que mon sang...

Il n'était pas si mal habillé, mais il ferma tout de même le deuxième bouton de sa chemise, afin de ne pas faire trop... plouc.

Henrick fut emmener par Anke dans un Salon du Roi, ou le Monarque attendait le Prince. Anke dit à Sheldor:

Calmez-vous. Ce n'est pas la première fois que le Roi rencontre des gens autre que des Rois ou Reines. Il connait votre situation, j'ai eu le temps de tout vous expliquer. S'il veut vous parler, c'est pour une raison que vous allez rapidement comprendre, que je crois connnaître et que je pense que vous n'allez pas la déprecier...

Henrick regarde Anke avec malgré tout un peu d'appréhension. Il ne manquerait plus qu'il se ridiculise ou qu'il fasse offense à son Roi... Cela lui vaudrait un retour à la frontière...

Mais enfin, de quoi parlez-vous ? Anke, vous faites plein de mystère...

Mais déjà, ils pénétraient dans la salle royale, où le Roi semblait attendre l'ancien prince. Lorsqu'ils furent face à lui, Henrick, impressionné fit une révérence et attendit, angoissant tout de même à la vue du mystère qui entourait cette salle... et cette rencontre.

Dans les dorures et les grandes Glaces du Palais, le Roi était sur son trône, majestueusement. Il vit Henrick de Sheldor arriver, et lui dit:

Prince,

quel bon vent vous amène en Sverige ?
J'ai entendu parler de votre mère...Sinon, j'ai une proposition à vous faire. Seriez-vous prêt à devenir mon secrétaire personnel ? Ce serait un poste de conseiller spécial que je désirerais vous octroyer...ne vous ne en voulez pas si vous ne désirez as entrer à mon service: nos relations ne s'en trouverait pas entâchée.

Si Henrick s'était attendu à ça ! Sa lettre avait fait mouche... et les services de naturalisation avait du signaler de son entrée sur le territoire. Tout avait été rapide... Et puis, le prince n'était plus habitué à ce que son titre le précède.

La proposition du Roi était à la fois étonnante et honorifique. Être un conseiller spécial de sa Majesté n'était pas une affaire anodine... Il dit non sans avoir la voix quelque peu enraillée :

Majesté, ce serait pour moi un honneur d'accepter. Et j'espère être à la hauteur de vos attentes. Pourrais-je en savoir davantage sur ce poste avant de dire un oui définitif ?

Le Roi avait en effet recu la lettre. Non, il ne lisait pas toutes celles qu'il recevait, sinon il y passerait des semaines pour lire le courrier d'une journée. Il avait lu cette lettre car elle était pistonnée par l'ami de son auteur Anke Västerbottens...

Je comprend que vous désireriez connaître plus votre rôle. Vous me conseillerez, vous aurez un Bureau, un Grand Appartement et un Salon dans le Palais ou vous habiterez si vous voulez. Le salaire est de 50 000 CS/M, a comparer avec les 30 000cCS/M d'un prmeier ministre...vous me suivrez dans mes déplacements et m'aiderez à accomplir mon devoir. Je ne vous en demanderait pas tant que cela !

50 000 CS par mois ! Epoustouflant comme salaire. Enfin cela semblait faire beaucoup mais c'était à peu près le prix d'une voiture. C'était élevé et avec un tel train de vie, Henrick pourrait gagner une petite fortune. Même si ce n'était pas le but. Il resta un court instant songeur. C'était une chance de repartir à zéro et de servir son Roi... Et puis, soyons honnête, revoir Cictoria en travaillant ne l'indisposerait pas loin de là... Quoi ? Comment il se rincerait l'oeil ? De Sheldor était un personnage bien élevé.

Votre Majesté, ce serait un honneur pour moi de vous servir de cette façon. Ma reconnaissance envers votre pays, et votre personne est sans égale, après ce que vous avez accepté de faire pour moi.

Henrick ne sut guère s'il devait disposer ou pas. Aussi, préféra-t-il demander :

Majesté, que puis-je faire dès à présent pour vous aider et remplir ma nouvelle fonction ?

Le Roi répondit:

Tout à fait !
C'est quand vous voulez, vous êtes à présent partie intégrante de la Cour de Sverige !

Bien... avez-vous une mission pour moi ?

Henrick n'était pas certain que l'entretien était terminé. Il avait appris qu'on ne prenait pas congé du Monarque, que c'était l'inverse qui se faisait...

Le Roi disposa de son Salon: il allait rejoindre ses Appartements PRivés, et invitait le Prince à en faire de même...

Je vous convie à aller dans vos bureaux vous installer. J'aimerais que vous me rédigiez un texte sur le protocole de la Cour...les règles ne sont que coutumières et cela fait défaut. Anke vous aidera...

Charles XVI saisit son sceptre et se retira...

Henrick s'inclina légèrement par marque de respect et regarda le Roi s'éloigner. Le congé était donné... voilà qui était bien. Il se tourna vers Anke et demanda, légèrement confus :

- Euh... savez-vous où est mon bureau, Anke ?

Le Grand Chambellan raccompagna le Prince avec le sourire, et l'emmena à ses bureaux et apartements privés https://sverige.forumactif.org/secretaire-general-du-palais-f97/